La photo du Surf Summit 2014

Stéphane Robin/Wetfeetstudio signe la photo de l’affiche du Surf Summit 2014. Et comme chaque année Wetfeetstudio assure la couverture photo de cette grande rencontre des décideurs de l’industrie glisse pour le compte de l’Eurosima.

La conférence annuelle de l'industrie du Surf en Europe.
La conférence annuelle de l’industrie du Surf en Europe.

BEAU YOUNG REINVENTE la WOMBAT

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Indémodable, la Wombat revient ! Un lifting signé Beau Young.

Vous connaissez quelqu’un qui n’aime pas sa Wombat ? Pas moi. C’est intéressant de voir à quel point cette planche séduit les débutants comme les surfeurs plus expérimentés. Vu de loin, la nouvelle Wombat Mark11 ressemble à… une Wombat ! Explications avec Beau Young. Texte Stéphane Robin, photo ©Joe.

— LA WOMBAT MK11 —

Il faut l’avouer, le nom de la nouvelle Wombat fait plus high-tech que Morning of the Earth. Et pourtant, c’est bien la planche que surfait Michael Peterson dans ce film culte de 1972, qui a inspiré la Wombat. La nouvelle Mark11, que Beau Young surfe dans une vidéo mise en ligne fin octobre 2013, a vu le jour sous les coups de rabots de Beau himself, mais elle conserve son héritage mystique. L’idée était de mettre à jour la Wombat originale, shapée par Paul Hutchinson (PH) à la fin des années 90. C’est donc l’occasion de retracer l’itinéraire de cette planche magique et de faire le point avec Beau sur son évolution.

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De Morning of the Earth à la Mark11

On le sait, l’histoire du shape est un éternel recommencement, tous les shapeurs se sont inspirés des designs existants à leur époque. Avec sa « forme de disque arrondie » comme le dit Paul Hutchinson, le shape de la Wombat contrastait violemment avec celui du thruster qui régnait en maître à l’époque. Popularisé par Beau Young à la fin des années 2000, cette planche est pourtant devenue un best-seller. Et pour cause, elle ne vise pas que la performance, mais surtout le fun, la facilité et le flow. Mainte fois copiée, adaptée et transformée, la wombat est un design de planche qui figure sur le catalogue de la plupart de shapeurs.

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Un shape rétro mais pas trop !

Inspiré du stubby, la Wombat originale offre une glisse tout en douceur. La planche est maniable tout en conservant le glide d’un longboard. La prise de vague est facilitée par son volume important et par la largeur de la planche à l’avant, mais aussi par le léger concave qui se trouve sous le nose. Sur la vague, la Wombat accélère facilement grâce à son faible rocker et à sa carène assez plate. Les rails boxy pardonnent les erreurs et le squash tail permet de serrer un peu ses courbes sans perdre trop de vitesse.

Le glide en plus

Rien n’interdit de se déplacer sur la planche et c’est là que les amateurs de longboard se retrouvent. Beau Young n’a pas été deux fois champion du monde de la discipline pour rien. On peut tranquillement poser ses orteils sur le nose et revenir taper un cutback l’instant d’après, malgré la petite taille de cette planche qui oscille généralement entre 6’ et 6’6. Versatile, cette planche stabilise le débutant qui peut apprendre à faire des manœuvres sans avoir à relancer sa planche sans arrêt, et permet aux bons surfeurs de glider entre les sections.

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INTERVIEW de BEAU YOUNG

Tu es plus connu pour tes talents de longboardeur que pour ceux de shapeur, ça fait longtemps que tu shapes tes propres planches ?

Je pense que tous les surfeurs ont un shapeur qui sommeille en eux. Le surf est tellement addictif que l’on est forcément intéressé par la planche que l’on ride. Pour continuer à progresser dans mon surf, j’ai besoin d’essayer tout un tas de planches différentes et c’est ça qui m’a donné envie d’apprendre le shape. Quand j’avais 20 ans, j’ai shapé 25 ou 30 planches et j’avais beaucoup aimé ça, même si c’était très difficile. Ça fait à peu près deux ans que je m’y suis remis sérieusement. Pour moi, il faut une sacrée maîtrise du rabot pour être capable de fabriquer une planche en partant de zéro. Il faut apprendre à utiliser les différents outils, connaître les densités de papier de verre, etc. C’est très intéressant et ça prend du temps.

La wombat était un design de Paul Hutchinson auquel tu as collaboré, désormais c’est toi qui shape la nouvelle Wombat ou bien il y a d’autres shapeurs qui travaillent avec toi ?

En effet, j’ai participé au design avec Paul, mais en vérité un bon shapeur doit être capable de shaper la planche dont vous avez besoin, donc pour moi le design est quelque chose de très important.

La nouvelle Mark11 et tous les autres modèles que l’on trouve chez BeauYoung Surfboards ont été shapés par moi au départ. Je développe mes propres templates et je les teste ici en Australie.

J’ai aussi un très bon ami et un shapeur de longue date, qui s’appelle Ed Sinnot, qui travaille avec moi également. Pour l’Europe et dans les autres parties du monde c’est impossible de tout shaper à la main moi-même, donc mes designs originaux seront reproduits par des shapeurs locaux dans les différentes régions du globe. Mais je pense aussi venir en Europe cet été pour en shaper quelques-unes sur place moi-même.

Mark 11, c’est un peu étrange comme nom pour une planche…

Oui c’est vrai, c’est un peu bizarre. J’ai imaginé ce nom en pensant aux remakes d’avion ou de vaisseaux de l’espace. La Mark11 est aussi une nouvelle version d’un prototype original. Pour moi, il y avait des améliorations à apporter au modèle original de la Wombat et le résultat se traduit sous la forme de la Mark11.

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ImagePaul Hutchinson dit que c’est la planche que surfait Peterson à Kirra dans le film Mor ning of the Ear th qui a inspiré la première Wombat, c’est bien ça ?

L’idée originale était de dessiner une planche petite et large qui pourrait être surfée dans tous les types de conditions, tout en ayant une combinaison de flow et de vitesse qui permette de rider le nose, faire des pas croisés et même de la rider à genoux si on en avait envie. Paul a raison, j’ai dessiné la Wombat en combinant le design de la planche de Michael Peterson dans et celle de Wayne Lynch dans Sea of Joy. J’ai pensé que le résultat serait intéressant, surtout en y rajoutant deux dérives latérales pour plus d’accroche et pour pouvoir serrer un peu plus les turns.

Le design de la Wombat a été copié un peu par tout dans le monde avec plus ou moins de changements, quelles sont les modifications que tu voulais apporter ?

Je suis assez fier qu’il y ait tout un tas de planches qui ressemblent à la Wombat aujourd’hui.

J’ai sorti cette planche à un moment où le rétro et les planches dites « alternatives » n’étaient pas encore à la mode.

La Wombat a été immédiatement adoptée par une grande diversité de surfeurs avec des niveaux différents, et pour moi c’est une grande satisfaction d’avoir permis à des gens de devenir meilleur et de prendre des vagues plus facilement tout en s’amusant, car c’est bien ça le but. La Wombat MK11 conserve les mêmes proportions que le modèle original au niveau de la largeur et de l’épaisseur. Le rocker a été amélioré pour pouvoir tourner plus facilement. La MK11 est plus versatile que l’original qui était un peu trop plate et trop large à l’arrière. Elle marchait bien dans les vagues molles, mais la Mark11 marche aussi très bien dans les petites vagues. Le nouveau modèle marche mieux dans les vagues creuses, tout en conservant son glide, et ce qui est bien avec la MK11, c’est qu’il y a plein de nouvelles manières de la surfer. La planche peut se rider en quad, en single ou en 2+1.

D’habitude, je surfe des planches plus longues, mais avec la Wombat, on peut se permettre De riDer plus court, environ 4’’ De moins que sa planche habituelle

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Y a-t-il d’autres éléments importants dans l’évolution de la Wombat vers la Mark11?

L’idée, c’est de conserver un shape qui marche bien dans une grande variété de conditions de surf. La Wombat originale était un peu trop plate et large pour bien marcher dans les vagues de plus d’un mètre cinquante. La Mark11 fonctionne mieux dans les grosses vagues, elle tourne plus vite et donne plus de liberté, en permettant d’avoir des points de pivot plus rapprochés. Le diamond tail lui donne plus de manœuvrabilité par rapport à l’original.

Dans certaines de tes vidéos, on dirait que tu surfes une planche plus courte que la 6’4 qui était un peu la taille moyenne de la Wombat, quelle est la taille idéale pour toi ?

Personnellement, je préfère surfer la Mark11 en 5’6, mais tout dépend du feeling que l’on recherche. Pour moi, la 5’6 marche incroyablement bien dans toute sorte de conditions. C’est vrai que d’habitude, je surfe des planches plus longues, mais avec la Wombat, on peut se permettre de rider plus court, environ 4’’ de moins que sa planche habituelle.

Et quel est l’intérêt du quad sur ce type de planche ?

Personnellement, j’ai tendance à surfer en 2+1, j’adore le flow et le feeling que ça apporte. Mais on ne peut pas renier l’intérêt du quad quand les vagues deviennent plus puissantes.

Le quad donne une super stabilité dans le tube et un maximum de drive.

Du coup, je garde toujours différents set-ups de dérives dans mon van, ce qui me permet de rider la même planche et de n’avoir qu’à penser aux dérives.

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Le métier de shapeur est plutôt difficile commercialement, comment ça se passe avec Beau Young Surfboards ?


En fait, je commence à peine, mon business n’a que 6 mois. Par contre, je suis presque surpris par l’écho que je rencontre. J’imaginais que le style de planche que je surfais serait tombé aux oubliettes avec les années, mais pas du tout. C’est plutôt cool de recevoir des commandes en ligne qui arrivent des Philippines, du Japon, de France et d’Allemagne !

Tes planches seront donc distribuées en France à un moment donné ?

Oui, certainement, et j’espère pourvoir venir en Europe et en France cet été pour shaper et les distribuer dans les shops à l’ancienne. Je viendrais avec mon pote Joe, on traversera l’Europe avec un van bourré de planches et on fera le tour des shops. D’ailleurs, si vous êtes un shop, ou si vous êtes simplement intéressé par mes planches, n’hésitez pas à faire un tour sur mon site beauyoungsurfboards.com, je serai heureux de shaper pour vous ! ◆

Propos recueillis par Stéphane Robin – Photo ©JOE/BeauYoungSurfboards – Publié dans Surf Session – Mai 2014 – download pdf

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DIRTY TRACKS – SOUTH SUMATRA

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#BOARDSTORIES n°3 – Par Stéphane ROBIN

La folie ordinaire d’Arnaud, un trippeur Français parti explorer une des côtes les moins fréquentées d’Indonésie sur sa moto.

Arnaud était parti seul comme d’habitude. Préférant les spots du mainland de Sumatra aux Iles Mentawaii, il se retrouvait souvent seul à l’eau. Les vagues étaient solides en ce moi de mai et il était content d’avoir trouvé un pote australien pour partager ses sessions. Mais avec une moto pour deux, ça allait être sport. Pour l’indo on se pose toujours la question de la taille d’une step up board quand le swell commence à grimper. Arnaud avait plié sa 6’0 et il ne lui restait plus qu’une 6’3 Dahlberg rapportée de West OZ. Pour l’Australien la question ne se posait pas, c’était son Nugget ou rien. 

 

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« L’Australo surfait une planche deux fois épaisse comme la mienne. Un Nugget Mc Coy entre 6 et 7 pieds, que l’on aurait mieux vu dans 50cm à Byron Bay, que dans les tubes indonésiens, et pourtant. Il fallait le voir pour le croire. L’ancien charpentier envoyait du lourd malgré la quarantaine bien tassée, il avait appris à surfer sur les points du NSW et ça faisait quand même une sacré différence. Il carvait comme Parko pour aller se caller profond dans des tubes tellement énormes qu’il n’y avait personne pour regarder. Même moi, j’étais sorti de l’eau tellement la gauche de Way Jambu était fat ce jour là.

Par contre sur la moto, c’était une autre histoire. A l’aller comme au retour, je sentais les couilles de ce type accroché à mon dos. Il s’agrippait à moi comme à sa vie.

Pourtant, on était loin de battre des records de vitesse. Il avait juste l’impression de mourir à chaque virage. Je sentais même ses poils se hérisser derrière mon t-shirt, ou le sien, je ne savais plus trop. Tout ça était mélangé. « Mesclare » comme disent les Espagnols. On ne faisait plus qu’un, sa sueur et la mienne. A chaque nid de poule, son gros bide ripait contre mon dos. Je n’y pouvais rien, c’était comme ça. Les amortisseurs de la bécane étaient au bout du rouleau. Je me demande même comment elle pouvait nous traîner ce type et moi.

Les palmiers défilaient tous aussi con. La fumée des autres motos. Les sourires niais sur les bords des chemins. Je n’en pouvais plus, il fallait qu’on arrive. Pourvu qu’il y ait suffisamment d’essence. Je ne savais jamais jusqu’où on pouvait aller avec la réserve. C’était de sa faute au gros Australo. Ouais, après tout, s’il n’était pas si lourd, on ne boufferait pas autant de benzin. En même temps, c’était un brave gars, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je n’allais quand même pas faire la gueule à cause de ça.

Je regardais toute la misère du monde défiler avec horreur et détachement. C’était quand même terrible d’en avoir à ce point là rien à foutre. Tout ce qui comptait c’était la hauteur du swell, il fallait au minimum que ça m’arrive à l’épaule, après tout irait mieux. J’en choperai quelques-unes en essayant de ne pas me vautrer à plat ventre sur le corail. 

Sur le bord de la piste des gamins jouaient dans la boue entre deux flaques. Ils nous regardaient passer distraitement. Je leur faisais signe de ne pas rester dans le passage pour ne pas les éclabousser. Mais ils ne comprenaient rien. Et flaaaff, une énorme giclée de boue leur pétait à la gueule. Raison de plus pour ne pas s’arrêter. De toute façon je n’avais pas le choix. Il ne fallait surtout pas que je ralentisse. Je n’avais aucune chance de conserver mon équilibre à basse vitesse. Le risque était trop grand de finir allongés dans la boue avec les gosses. C’était juste insupportable. S’il y avait un gramme d’homosexualité en moi, il venait de couler sur le réservoir de la moto, avec un demi-litre de sueur trouble, pleine d’urée et de sel minéraux, irisé par l’essence mal raffinée qu’on nous vendait dans des bouteilles en verre fermée par des petits morceaux de chiffon. Ces bicoques, c’était pas des stations essence, mais des superettes bourrées de cocktails Molotov géants !

En Indo, c’était toujours la même histoire, un jour un type était arrivé dans un village avec une planche sous le bras. II avait demandé si quelqu’un avait une piaule à lui louer pour quelques jours, et puis il n’était reparti que deux mois plus tard. Les habitants du village avaient eu, grâce à ce type, une première idée de ce que les étrangers pouvaient vouloir. Manger, surfer, dormir, boire des bières, se faire masser. Jouer dans les vagues ne leur était jamais venu à l’idée avant. La mer c’était plutôt un espace de travail ou se jouait la survie du groupe. Mais les temps changeaient et vite. Au village, les boardshorts commençaient à remplacer les sarongs.

Il avait fallu que je vienne jusqu’ici pour comprendre ça. Cette putain de piaule moisie c’était plus mon monde, ça ne l’avait jamais été. Il y en a qui on besoin de ça pour se dépayser. Peut être. Moi-j’avais ma dose.

Cette année à part le gros, il n’y avait que quelques surfeurs étrangers à la guesthouse. Les locaux, bizarrement, ne surfaient pas encore. Mais ça ne tarderait pas à arriver. »  – Indo 2010 –

( publié dans Surf Session #mai 2014)

De D.Hump à DEUS ex Machina

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pour ceux qui comme moi avaient raté quelques épisodes de la vie de D.Hump alias un des meilleurs photographes de surf résidant en Indo… et qui se demandaient d’où sortait DEUS Ex Machina…  voilà un épisode.. qui date un peu mais bon… D Hump a eu un gosse, en a eu marre de shooter du surf… du coup, il ouvert un shop de mobylette à Bali et a lancé DEUS avec un autre type, et on voit le résultat!

lire la suite chez SURFING

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more … DEUS

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Les mots de Marcel – Paroles d’un condamné de 93 ans

Des propos « surréalistes » selon la journaliste Pascale Robert Diard, mais digne d’un bon roman contemporain…

S’approchant de la cour, Marcel Guillot avait dit : « Ben, je dirais que je suis pas un assassin. J’ai pensé à quelque chose d’autre. A chaque fois que je venais chez Nicole, on allait au jardin car elle savait que j’aimais bien le jardin. Elle me disait qu’elle ne pouvait pas s’en occuper, elle, parce qu’elle avait les os fragiles. Elle buvait jamais de lait et mangeait pas de fromage. C’est pourtant essentiel, le lait et le fromage, pour les os ». Il a ajouté : « Un soir, on causait. Elle m’a dit : ‘Si je me remariais, je prendrais un jeune’. Je lui ai dit : ’Tu sais, un jeune, il va te bouffer tout ton pognon’. Elle s’est levée, elle a foutu un coup de poing sur le scrabble. ’Tu me prends pour une vieille ?’, qu’elle m’a dit. Je lui ai dit non. Elle avait le même âge que ma femme ».

Extrait de : L’épilogue du procès de Marcel Guillot, ou comment juger un homme de 93 ans

 

Jour Blanc

 

 

 

 

Le ski dans le Jura c’est pas toujours facile.
Les jours blanc il y a embuscade au comptoir 
Lundi 14 janvier le chien s’est fait une place entre les 5 paires de ski dans le coffre la volvo break de Philou et on est monté au balancier pour voir ce que ça donnait. L’épais brouillard a ruiné nos espoirs pour la journée. Les moniteurs de ski de la station étanchaient leur soif au comptoir, Phil a bu un café et on est retourné en ville.

De retour à la Bonbonnière, le bar de la place, sorte de repaire local, et alternative au Patio qui peut vite devenir étouffant surtout vers 19 20 h, bref on est retourné à la bonbonnière enfin surtout Philou, pour qui c’est sa seconde maison lorsqu’il n’est pas au Patio. 

Pas de ski donc mais un sacré panorama! le Jura un nouveau western?

 

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le Fukushima Breton!

Voilà à quoi aurait du ressembler le Fukushima breton. La ruine d’une région, la ruine d’un patrimoine, la ruine d’une économie… la contamination lente et inéluctable de tout l’écosystème. Et pourtant à l’époque il aura fallu un soulèvement populaire massif pour venir à bout des technodébiles de l’atome.

Quand on pense que ça fait plus de 20 ans qu’EDF essaye de démonter le premier réacteur nucléaire expérimental installé à Brennilis au centre Bretagne. 20 ans et des centaines de millions et le vrai boulot n’a toujours pas commencé. Ils n’ont aucune solution pour traiter leur merdier. AUCUNE viable, sauf l’attente… sauf des plans totalement utopiques du genre Into Eternity

Dès lors il n’y a pas de quoi s’étonner quand on nous annonce la prolongation de la durée de vie des centrales vieilles de 40 ans. Au rythme ou ça va les génération futures seront trop fauchées pour régler la facture du nucléaire. Et de quel droit va on faire bosser et payer des gens sur des chantiers impossibles et ultra dangereux pour une électricité produite des décennies plus tôt et gaspillée qui pour éclairer des centres commerciaux la nuit??

Interrogé sur le nucléaire un passant des Côtes d’Armor  répondait « on ne va quand même pas revenir au temps de la bougie » ce sont sans doute des réflexions dans ce genre qui permettent à EDF de continuer à pousser le champignon radioactif toujours plus loin… Heureusement il n’y a pas que des cons en BZH et la résistance continue.